INFRASTRUCTURES



LES PERSPECTIVES



« Notre pays est déterminé à créer les conditions de mise en place d’une nation prospère et moderne.

C’est tout le sens des actions que nous avons engagées autour des principes de la transparence, la bonne gouvernance, le respect des droits d’autrui, la démocratie et les droits de l’homme.

Dans cette vision d’une nation moderne et prospère, notre objectif majeur est de sortir la population de sa situation de précarité.


Pour ce faire, nous avons décidé une politique d’amélioration de la production pour augmenter la productivité et développer un secteur agricole performant. Cela permettra de parvenir à l’autosuffisance alimentaire à Madagascar et de devenir le pivot de la sécurité alimentaire de l’Océan indien.

Nous avons aussi décidé la mise en œuvre de grands travaux d’infrastructures publiques :

Il s’agit de travaux structurants, de construction d’autoroutes, de routes et d’œuvres d’arts, d’embellissements et de



constructions de bâtiments, de barrages hydrauliques, d’assainissement en eau, sans oublier le secteur des énergies.


A cet égard, nous développons une coordination innovante en matière de structure de financement et partenariat. Outre les financements classiques émanant des bailleurs de fond traditionnels, nous avons en effet recours au système de PPP (partenariat public privé). Il s‘agit d’établir un partenariat mutuellement bénéfique aussi bien pour les malgaches que pour les investisseurs.


Une attention particulière est portée sur les dossiers favorisant l’embauche des jeunes et les entreprises remplissant les conditions demandées, bénéficieront de mesures incitatives fortes et d’avantages fiscaux.

L’autre secteur prioritaire est le tourisme. Les infrastructures touristiques sont encore en faible quantité et à développer.


Madagascar est naturellement la destination opportune pour investir, notamment dans des secteurs porteurs.

Nous devons relever les défis de la croissance et faire en sorte que les actions gouvernementales aient un impact positif et palpable sur le quotidien des 22 millions de malgaches dans le cadre d’un développement inclusif et durable ». (Discours de Mahamasina –Janvier 2014, et d’Iavoloha -26 Juin 2014)



L’ensemble des penseurs de la région et du pays sont convaincus que le potentiel de cette région n’est susceptible de parvenir à un niveau optimal de transformation que dans le cas où une masse critique de conditions se trouveraient remplies, du point de vue infrastructurel, en l’occurrence :

Un aéroport « gros porteurs » de grande capacité (un grand aéroport International de l’océan Indien destiné pour recevoir des aéronefs de gros porteurs, à savoir l’Airbus A380-900 ER et les Boeings 747-400 et B767-400 ER)

Une source d’énergie fiable et à coût raisonnable (éolienne offshore et/ou terrestre – usine marémotrice) et une zone industrielle dédiée attenante à un Business Park (parc d’affaires).


Un grand port franc de l’océan Indien dans la Baie de Diego

Une zone industrielle dédiée attenante à un business Park (parc d’affaires)


Enfin, d’un point de vue politique, la mise en place progressive des institutions de la République semblant suivre leur cours, notamment à l’issue des élections présidentielles et des législatives, il semble opportun d’activer un dossier et de mettre en œuvre cette vision qui n’a que trop longtemps bercé les rêves de plus d’un au sein de la communauté antsiranaise et nous en sommes convaincus, bien au-delà.


PRIORITE DES DOMAINES STRUCTURANTS



Le concept, à notre sens, à développer concerne la mise en place d’un pôle infrastructurel intégré comprenant le port actuel, un aéroport « gros porteurs » passager et cargo aux normes internationales et une zone industrielle dédiée attenante à un Business Park (parc d’affaires), et ce, afin de répondre aux exigences, en terme de transport, de stockage et de traitement, des trois secteurs phares précédemment évoqués.

La présence du vent fort septentrional privilégierait naturellement l’option de la production d’énergie éolienne à partir même du plateau d’Andrakaka pour assurer l’approvisionnement énergétique du complexe aéroportuaire.

Les activités de transport de passagers cibleraient, au niveau international, les régions environnantes potentiellement pourvoyeuses de touriste comme les Emirats Arabes Unis, l’Arabie saoudite, Singapour, Hong Kong, l’Inde, l’Afrique du Sud, sans pour autant sous-estimer le poids des pays émetteurs traditionnels de visiteurs comme la France ou l’Italie, avec lesquels il est susceptible d’établir également une connexion aérienne. Des liens aériens directs avec de nouveaux pays, comme la Belgique, la Russie, l’Espagne, l’Égypte, le Qatar, l’Australie, ou la Chine est parfaitement imaginable.



PROJET DE COMPLEXE INDUSTRIALO-AEROPORTUAIRE- PORTUAIRE-ZONES SECTORIELLES



Antsiranana, aussi appelée Diego Suarez, est la plus grande ville du nord de Madagascar et le troisième port de la Grande île. Elle est la capitale de la région de Diana.


La position géographique d’Antsiranana, présente plusieurs avantages qui justifient la construction d’un tel aéroport :

Intérêt en termes de coût : il permet une économie de carburant lors des transports vers les pays d’Europe et certaines Îles de l’Océan Indien pour lesquelles les distances sont raccourcies
(-2h de vol avec Paris par ex) ainsi que les altitudes de vols.


De même, la position centrale de Diego pour la zone Océan Indien permettrait de créer une zone de maintenance à l’image de la SECREN, où les avions pourraient être entretenus et ravitaillés.

L’existence de l’ancien aéroport militaire français d’Andrakaka, étalé sur le plateau de 3000 ha environ, nous permet en termes de superficie l’implantation d’un grand aéroport International de gros porteur, à double piste d’envol (Pistes parallèles ou croisées) et des agro-industries.

Dans son état actuel, l'aéroport d''Andrakaka dispose encore d''une excellente piste d'atterrissage, entièrement en béton de 2600 mètres et une largeur de 44 mètres.



HUB AEROPORTUAIRE pour GROS PORTEURS



Sur la presqu’île de Cap Diego, un plateau d’environ 3 .000 Hectares, à environ 1.000 mètres, à vol d’oiseau, du port de Diego-Suarez se trouve un aérodrome désaffecté, construit en 1942 par la Royal Navy britannique, puis récupéré par l’armée française.

Ce site est distant, par route, d’une cinquante de kilomètres de la ville de Diego Suarez.






La piste, d’une longueur de 2.600 m est capable de recevoir dans son état actuel, des appareils gros porteurs.

La résurrection et de le développement de cette infrastructure apporterait une solution de taille.




Le handicap de l’aéroport actuel d’Arrachart



Le handicap majeur frappant le trafic aérien dans cette zone est en l’occurrence la présence d’un relief important dans l’axe de la piste de l’aéroport d’Arrachart, empêchant toute fréquentation de l’aéroport actuel par des appareils gros porteurs.


A noter d’ailleurs que les normes OACI actuellement en vigueur font qu’il serait bientôt interdit au Boeing 737 de se poser sur cet aéroport.

De plus, le rapide développement urbain dans l’environnement immédiat de la zone d’implantation actuelle de l’aéroport d’Arrachart risquerait, à terme, de constituer un facteur de danger tant pour les habitants que pour la navigation aérienne.













Les limites de l’actuel aéroport d’Arrachart



L’aéroport d’Arrachart dispose d’un potentiel de développement limité principalement du fait de son emplacement géographique qui ne répond plus aux normes de sécurité requise actuellement. La présence de la Montagne des Français, située dans l’axe de la piste, gêne le décollage des avions gros porteurs. Pour des raisons de sécurité, la capacité de charge maximale des avions est rarement atteinte. La dimension de la piste est également un fort handicap empêchant des avions de plus grande taille d’atterrir à Diego Suarez.




Types d’avions Gros Porteur











ENERGIE



L’énergie, pivot essentiel à toute activité économique, fait cruellement défaut dans cette partie de la Grande Ile, alors que des perspectives d’exploitation de l’énergie éolienne existent réellement, au vu de l’abondance, en dehors des saisons de pluie, (i.e. du mois de Mai au mois d’Octobre), d’un vent fort et régulier soufflant sur l’axe nord-est/sud-ouest, très caractéristique de cette région : le « Varatraza ». Il sied, bien entendu, d’évoquer également le potentiel en énergie photovoltaïque sous ces latitudes, à l’instar de biens d’autres zones à Madagascar.











Puissance et rendements d’une éolienne offshore

Les coûts de production et d’installation sont supérieurs à ceux des éoliennes terrestres classiques,

Mais leur rendement est plus élevé car elle bénéficie d’un vent plus fort et plus régulier.

Une éolienne de type « 5 MW Offshore » produit environ 15 GWh d’électricité par an, soit à titre d’exemple de quoi permettre à 10 000 voitures électriques standards de parcourir chacune 10 000 kilomètres par an.

Une éolienne Offshore de 5 MW (de puissance maximale) est en fait une éolienne de 1.7 MW (de puissance moyenne).

5 MW * facteur de charge Offshore (34 %) = 1.7 MW

La production annuelle d’électricité de l’éolienne est donc de : 1.7 MW * 8 760 heures = 15 GWh

Ces éoliennes sont généralement hautes et tournent lentement, moins de 10 tours par minutes pour les grandes éoliennes Offshore.









HUB PORTUAIRE


Le port d’Antsiranana, se situe au Sud de la rade de Diego Suarez, rade qui s’ouvre sur la Côte Est et qui offre un développement 156 kms de longueur de côte. De tout temps le port d’Antsiranana a été brillant, au moins autant pour sa partie militaire et sa forme de radoub que pour son port de commerce, dont l’activité est très connectée aux productions industrielles de la région. Le transport cargo est le complément naturel des activités du port commercial, dont l’extension facilitera notamment, l’évacuation des produits manufacturés issus de toute la région. De plus avec la forte croissance exponentielle de l’Asie et plus particulièrement celle de la Chine et de l’Inde, devenues les principaux « ateliers du monde », des échanges commerciaux intenses s’effectuent au départ et à destination de cette région du globe.

Une nouvelle « autoroute maritime » s’ouvre entre cette partie asiatique et le continent africain.












Comprenant :

ZONE Marchandises en Vrac

ZONE Terminal Containers

ZONE Terminal de Marchandises Conventionnelles











ZONE INDUSTRIELLE MULTI-SECTORIELLE


Les cibles de ces trafics aériens cargo seraient les îles voisines (Maurice, Mayotte, Seychelles, Réunion, Maldives,…), l’Europe, les pays du Golfe et l’Afrique du Sud. A noter que le transport cargo est le complément naturel des activités du port commercial, dont l’extension est également envisageable afin de faciliter, notamment, l’évacuation des produits manufacturés issus de la zone industrielle. Il est, en effet, raisonnable de prévoir, à l’horizon 2020, une quantité de production avoisinant les 5.000.000 de tonnes annuellement (frets maritimes et cargos confondus).

Antsiranana se situe dans l’axe de cette autoroute Asie-Afrique, reliant les Pays des Golfes (Persique, Oman, Aden), de la Mer Rouge et l’Afrique, via le Canal de Mozambique.








ZONE Administrative



Armée Douane
Gendarmerie
Justice
Police
Sanitaire


Zone Urbaine






SECTEURS DES SERVICES


Le développement du secteur des services est actuellement justifié par la présence d’une forte demande en produits financiers au sein du nouveau hub économique, tout comme la présence d’une université (Université Nord Madagascar) ainsi que d’un Institut Supérieur de Technologies, à forte vocation technologique.




Les Call Centers



les Antsiranais sont réputés parler le français sans accent, ce qui laisse entrevoir une possibilité de développement rapide d’activités de call centers. L’Université Nord Madagascar sera également en charge de la coordination technique des transferts de technologies, de la mise en place d’incubateurs d’entreprises et du développement des TIC (Technologies de l'information et de la communication).




Le Chantier Naval



L’existence d’un chantier naval à forte progression (SECREN), à Diego Suarez, zone de maintenance, constitue une opportunité d’envergure à exploiter dans ce secteur pour les prochaines années.

A noter que cette structure est également susceptible de prendre part à différents projets de construction (génie civil) et de montage des machines destinées aux centrales énergétiques (éolienne, photovoltaïque).














Le Diego Stock Exchange



Cette province du Nord de Madagascar est connue pour être le centre de production de la vanille et du cacao fin qui font la fierté de ce pays, sans parler d’autres produits de rente dont la production est en forte hausse (girofle, huiles essentielles,...). Ceci justifie la mise place à moyen terme d’une structure de courtage de produits agricoles, qui évoluera progressivement par la suite.




Le Diego Trade Center



Nous proposons que ce centre soit le lieu par excellence d’intensification des échanges entre Madagascar et l’extérieur et de lieu d’accueil de shopping malls aux normes internationales.



PONTS











Mais aussi de grands projets structurants dans les domaines suivants :




ROUTES ET AUTOROUTES


ADDUCTION D’EAU


AMENAGEMENT DES GRANDES ZONES AGRICOLES


BUSINESS PARK


LOGEMENTS SOCIAUX


PORT DE PECHE ET DE PLAISANCE


TELECOMMUNICATIONS ET INTERNET


VOIRIE T ET TRAITEMENT DES DECHETS









Plan d’Action et Planification


Afin de mettre en place les infrastructures, dans l’ordre chronologique, voici notre proposition de suite d’actions à réaliser à court, moyen et long terme (durée totale : 4 à 5 ans) :




  • PHASE 1 : STRUCTURATION




Nous avons prévu au minimum, la mise en place des trois structures suivantes :





Le Comité Antsiranais des Investisseurs Stratégiques





Le Comité Antsiranais des Investissements Stratégiques
Diego Board of Strategic Investments comprenant :




Deux représentants du Ministère des Transports

Deux représentants du secteur privé

Un représentant chacun des entités suivantes

Ministère en charge de la Décentralisation

Ministère des Travaux Publics

Ministère de l’Industrie

Ministère du Commerce

Ministère des Forces Armées

ACM (Aviation Civile de Madagascar)

ADEMA (Aéroport de Madagascar)











Ce comité est essentiellement destiné à jouer le rôle d’interface entre le gouvernement et les entités promotrices des projets stratégiques (infrastructures structurantes : ports, aéroports, centrales énergétiques, zones industrielles, parcs d’affaires, télécommunications,…) à construire au sein de la province d’Antsiranana (au niveau tant national qu’international). Il finalise les plans de conception et s’assure de la solidit et de la pérennité des différents accords entre les différentes parties prenantes.

Pour ce faire il sera amené notamment à gérer les paramètres :




Fonciers,

Juridiques,

Administratifs,

Sociaux,

Environnementaux,

Etc….



Le Comité Régional du Projet Andrakaka





Composé essentiellement de membres locaux, ce panel a surtout pour objectif de s’assurer :




De l’appui total et sans réserve de la population locale au projet

De s’assurer du suivi de la réalisation des engagements figurant dans le Plan de Gestion Environnementale et Sociale, ou PGES)

De s’assurer du suivi, dans premier temps, des activités de conception, et plus tard des activités de réalisation







Le Comité Régional du Projet Andrakaka
Ce comité sera localisé à Diego Suarez et sera composé de :




Un Représentant du Chef de Région

Un Représentant du Diego Board of Strategic Investments (DBSI)

Un Représentant de la Commune

Un Représentant des opérateurs privés (ou de la Chambre du Commerce et de l’Industrie)

Un Représentant des Ray aman-dreny (ou notables) du nord de Madagascar

Un représentant de la population issue du quartier Cap Diego où est localisé le site d’Andrakaka.




Le Comité International du Projet Andrakaka





Ce comité se verra avant tout confié les activités de lobbying international en faveur du projet et coordonne les activités de tours de table technique et financier.





Le Comité International du Projet Andrakaka
Ce est composé de :




Trois représentants des promoteurs du projet

Un représentant du Ministère Malgache des Transports

De toutes les entités internationales privées ou publiques, parties prenantes dans la conception comme dans la mise en œuvre du projet










PHASE 2 : ACTIVITES PRELEMINAIRES ET DE CONCEPTION











Sécurisation foncière : approche, notamment, des autorités militaires aux niveaux national et régional et début des négociations

Identification du site (zones militaires et alentours)

Début du processus d’ingénierie sociale, consistant notamment à convaincre les autorités officielles et traditionnelles de s’approprier le projet (et mise en place d’un groupe de lobbying tant au niveau national que local)

Mise en place d’un groupe de lobbying au niveau international

Rédaction d’un Avant Projet Sommaire (APS)

Première conférence des bailleurs

Contact des promoteurs et des développeurs des zones industrielles et des zones touristiques

Établissement des contacts avec les parties prenantes potentielles (divers ministères et notamment le Ministère en charge des Transports Aériens)

Centre de formation pour les PME (entreprises de maintenance technique, entreprises de construction,…), tout comme de la future main d’œuvre du complexe

Deuxième conférence des bailleurs

Finalisation de toutes les études préliminaires, y compris celles relatives à l’évaluation des impacts environnementaux et sociaux

Finalisation des études de faisabilité technique et financière







PHASE 3 : MISE EN RELATION ET REALISATION











Troisième tour de table et prise de la décision d’investissement

Lancement des Appels à Manifestation d’Intérêts pour la réalisation de travaux de construction et pour la réalisation des contrôles des travaux

Début des Appels d’Offres restreints sur les travaux

Début de réalisation des travaux

Quatrième tour de table des bailleurs et analyse à mi-parcours

Finalisation des travaux

Inaugurations et opérationnalisation de l’aéroport et de la zone industrielle dédiée.

Il appartiendra aux différents acteurs du projet (publics, privés et issus de la société civile) de s’accorder sur un calendrier détaillé et une répartition des tâches.









Les Impacts attendus


Il est attendu que les travaux de construction du complexe aéroportuaire génèreront environ 2.000 emplois directs et 4.000 autres emplois indirects durant au moins trois années.

Une fois l’infrastructure opérationnelle, il est attendu la création de plus de 10.000 emplois directs, indirects et induits, dont au moins le tiers est hautement qualifié.

Les investissements qui s’effectueront dans le cadre de la mise en œuvre de cette vision sont estimés à environ USD300.000.000 étalés sur 5 ans environ à partir du début des travaux, et ce, sans compter les effets d’entraînements qu’engendreront le processus notamment dans le secteur immobilier (besoin annuel estimé entre 1.000 et 5.000 nouveaux logements annuels pendant 10 ans).

Le développement d’une industrie textile est conjecturée créer environ 18.000 emplois dans le corridor Ambilobe - Diego-Suarez.




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