PREAMBULE DE LA CONSTITUTION MALGACHE

PRESENTATION


HISTOIRE





Région Nord de Madagascar





La zone de Diego Suarez fut, de longue date, considérée comme étant une zone stratégique par les militaires, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Des vestiges de cette époque subsistent encore de nos jours sur le littoral bordant la grande baie de Diego et dans la ville même de Diego-Suarez. Il se trouve cependant que de nos jours, cette dimension stratégique de la région est relevée également par bon nombre d’économistes. En effet, la région septentrionale de Madagascar est dotée d’un potentiel remarquable, tant sur le plan du transport maritime, de par la présence du port en eau profonde, que sur le plan touristique, au vu des ressources environnementales et balnéaires. De plus, la ville est géographiquement proche des principales zones aujourd’hui reconnues mondialement comme étant à forte croissance : Mozambique, Seychelles, Kenya, Afrique du Nord, Émirats Arabes Unis, Inde, Asie du Sud Est, sans parler de l’Europe de l’Est.

(La Baie d Diego ou « Baie d’Antomboka », comme le dénomment les locaux) fut le théâtre d’une des plus grandes batailles navales de l’histoire de la marine royale britannique. Les vestiges (canons, forts, tunnels, épaves, cimetières militaires,…), encore visibles, de cette gigantesque opération navale dénommée « Ironclad » déclenchée par la Royal Navy britannique le matin du 05 Mai 1942 contre les forces françaises vichystes chargées notamment de sécuriser l’approvisionnement en produits agricoles frais des divisions du Général allemand Rommel opérant en Afrique du Nord, ne demandent qu’à être valorisées et ramenées à la connaissance des contemporains, tant nationaux qu’internationaux. Il semble naturel que les descendants des acteurs français, britanniques et japonais, de cette épopée trouvent un certain besoin de se rapprocher des leurs, en venant se recueillir sur ces sites hautement porteurs de profonds symboles.





Diego ou Antsirane ?


Pendant longtemps « Diego » a désigné le Cap Diego et non la ville que nous connaissons. Et, pendant plusieurs années l’administration française a hésité sur le choix de la ville à naître.

Dans la perspective d’une installation militaire, Cap Diego semblait disposer de meilleurs atouts.



Des avantages naturels d’abord

On pouvait lire, dans la Revue Maritime et coloniale en 1885 : « Du fond de la baie dans l’ouest se détache une grande presqu’île formée d’une partie évasée se rétrécissant peu à peu pour se rattacher à la terre ferme… »

C’est à l’extrémité de cette presqu’île que se trouve le Cap Diego formant dans la baie de la Nièvre une sorte de petit port naturel, parfaitement abrité et absolument caché pour quiconque vient de l’Est ».



Des avantages stratégiques ensuite

D’après les Instructions Nautiques de 1885 : « Ce cap est le seul point de toute cette côte qui présente un réduit naturel de facile défense ».

Les autorités militaires furent donc longtemps convaincues que la position du Cap Diego les mettrait « à l’abri d’un coup de main » qu’il vienne d’Ambohimarina, la place forte tenue par les troupes merina, ou qu’ils viennent de la mer. Aussi, alors qu’Antsirane n’était encore qu’un tout petit village, des installations militaires furent établies à Cap Diego.



Cependant, en 1885, tout était encore à faire

Voici ce qu’écrit, François de Mahy, député de La Réunion, dans une lettre de 1885 : « Il n'y a encore rien de construit au Cap Diego, sauf un petit quai en pierre, qui a été fait par un créole de Bourbon, sous la direction du commandant Caillet. Ce dernier avait tracé, au milieu des brousses qui revêtent cette partie du terrain, un chemin qui a été exécuté par les canotiers de la baleinière. Les bâtiments que nous avions visité la veille ont été faits par les hommes de la Dordogne et par la troupe au moyen des débris du transport l'Oise, naufragé en février dernier à Tamatave. Bref, on a tiré parti de tout, le mieux qu'on a pu ».



Mais, très rapidement, des bâtiments vont sortir de terre

A cet effet, on utilise le calcaire du rocher de Cap Diego en construisant des fours à chaux qui vont permettre de fournir les matériaux nécessaires. « Un dépôt de charbon a été créé en ce point ; sous peu, les vastes hangars élevés sur la plage seront terminés et reliés par un chemin de fer Decauville à des appontements que pourront accoster les grands navires. Des magasins, des ateliers de réparation, un petit arsenal en un mot, doivent y être établis, assurant le ravitaillement et l’entretien de nos navires dans la mer des Indes. Un embryon de ville s’élève déjà sur les flancs, déserts il y a quelques mois, du Cap Diego… » (Revue Maritime et Coloniale)

Et, en effet, entre 1885 et 1886, tous les efforts furent portés sur Cap Diego ; on y construisit un hôpital, des ateliers, des casernements, des dépôts de vivres ; le petit village d’Antsirane, de l’autre côté de la baie de la Nièvre, fut à peu près négligé à l’exception de la construction de deux petits fortins sur la hauteur dominant la plage.

C’est donc à Cap Diego que fut installée la garnison composée d’une compagnie d’infanterie de marine, d’une compagnie de tirailleurs sakalaves et d’une compagnie de disciplinaires.

La situation changea avec les instructions du 28 août et du 2 septembre 1886 qui préconisaient l’occupation des hauteurs qui dominent la baie au sud.

Le commandant militaire Caillet regroupa alors une partie de la garnison à Antsirane.




Four à chaux, Cap Diego

Hôpital militaire, Cap Diego



Photos du site (Source : Ambre, Antsiranana)

Photos du site (Source : Ambre, Antsiranana



Dès 1887 se trouvaient donc à Antsirane, le commandement et les services administratifs, trois compagnies d’infanterie de marine, une compagnie de disciplinaires et l’Artillerie.

Cap Diego abritait une compagnie d’infanterie de marine, une compagnie de disciplinaires, la compagnie des « Sakalaves », l’hôpital, les magasins et le parc à charbon.

Cette séparation entre les services se révéla rapidement difficile à organiser, les communications entre les deux points « stratégiques » ne pouvant se faire que par mer.

De plus, la petite ville « civile » d’Antsirane se développait rapidement, favorisée par sa position ouverte vers l’intérieur du pays, ce qui permettait un approvisionnement plus facile.

A son arrivée, en mars 1887, le gouverneur Froger avait regroupé tous les services civils à Antsirane qui devint ainsi le centre administratif de la colonie de Diego Suarez.

Se posa alors la question de la division des services, les militaires répugnant à abandonner Cap Diego où de gros travaux avaient été effectués et dont la position paraissait plus sûre.

Cependant, en 1888, la compagnie des disciplinaires et celle des tirailleurs malgaches, les « sakalaves » furent affectées au poste de Mahatsinjoarivo, qui faisait face au poste merina d’Ambohimarina. Il ne resta plus alors à Cap Diego qu’une section de l’artillerie de marine et l’hôpital militaire. Le transfert de celui-ci à Antsirane fut dès lors envisagé mais ne fut réalisé que 10 ans plus tard. En effet, il semble que l’Administration ait répugné à la dépense : « J’estime qu’il n’est pas rationnel de dépenser 600.000 F à Antsirane pour construire un hôpital quand, à Diego, il est possible d’en avoir un très convenable avec une dépense de 50.000F » jugea l’Inspecteur-Général venu inspecter les travaux en 1891.

Mais cet éloignement de l’hôpital était source de problèmes et, en 1899, on pouvait lire dans l’Annuaire Général du Gouvernement de Madagascar : « L’ancienne ambulance du Cap Diego, transformée en hôpital ne peut encore satisfaire à tous les besoins. Aussi, la construction d’un nouvel hôpital de 300 lits à Antsirane a-t-elle été décidée.

La ville d’Antsirane a été choisie de préférence à Orangea et à Cap Diego, parce que c’est là qu’est réunie la garnison la plus importante et qu’habite aussi la population civile presque toute entière ».




Photos du site (Source : Ambre, Antsiranana)



Et après…

En 1900, lorsque Diego fut déclaré « Point d’appui de la flotte » sous la direction du colonel Joffre, Cap Diego ne fut pas oublié mais ne bénéficia cependant pas du formidable développement des fortifications qui devaient devenir « la ligne Joffre ».

Cet abandon relatif se lit dans le texte de d’Anfreville de la Salle, daté de 1902 :

« Le port militaire occupera la baie de la Nièvre. On passera, en le quittant, devant Antsirane à droite, Diego à gauche, puis, traversant la baie de Diego sous le feu des diverses batteries qui s'y trouvent, on atteindra enfin le goulet, formidablement défendu. Outre les batteries qui battent la passe, des deux côtés, la superbe batterie de Vatoumanti (sic), entièrement taillée dans le roc, prend celle-ci d'affilée, puis à droite, se succèdent les batteries installées à Orangea et Ankeriki (sic). D'autres encore se trouvent à Diego, bourg exclusivement militaire, composé d'un hôpital, de magasins divers, avec un petit appontement pour permettre de plus faciles communications maritimes ».

Un bataillon de la Légion Etrangère fut cantonné à Cap Diego où il occupa l’ancien bâtiment des disciplinaires.

La légion resta à Diego jusqu’en 1973 et beaucoup d’Antsiranais se rappellent la présence des légionnaires et les anecdotes qui accompagnaient les exploits –plus ou moins appréciés- de ce corps. Ce qui frappa surtout les esprits c’étaient les descentes du haut du rocher par le « ventral », c'est-à-dire le long de câbles qui plongeaient dans la mer où les légionnaires arrivaient tête première !

Cap Diego devint aussi un lieu d’excursions à la mode. En 1929, on vantait ainsi cette excursion « facile » :

« Au Cap Diego, service quotidien par chaloupe à vapeur. Ascension du rocher ; escalier et route à travers la forêt calcaire ; vue splendide sur toute la baie, la ville et le massif du cap d'ambre. Déjeuner dans la grotte du Cap Diego, au bas du rocher. Village indigène très pittoresque, jolie plage sur la baie du sépulcre, ainsi appelé à cause des sépultures malgaches qu'elle contient. Cette excursion peut être faite dans une demi-journée ».



La presqu’île d’Andrakaka ou Cap Diego est un vaste plateau rectangulaire surnommé « Le porte-avion de Madagascar », situé au centre de la Baie de Diego Suarez et entouré d’eau de toute part à l’exception d’une mince bande de terre à l’ouest. Ce plateau accueille un grand terrain d’aviation avec la trace de ses hangars, entouré de vestiges d’un solide système de défense naval et anti-aérien.











NBSI







Présentation





BOARD NBSI

Northern Madagascar Board of Strategic Investments



NBSI - Northern Madagascar Board of Strategic Investments - est une structure destinée à appuyer la planification, la mise en place et le suivi des infrastructures de plus grande importance pour l’instauration d’une forte croissance dans la partie septentrionale de Madagascar et dans la Grande île de façon générale.


Ce panel a surtout pour objectif de s’assurer :

  • De l’appui total et sans réserve de la population locale au projet

  • De s’assurer du suivi de la réalisation des engagements figurant dans le Plan de Gestion Environnementale et Sociale PGES

  • De s’assurer du suivi des activités de conception et de leur réalisation


Les élections présidentielles et législatives de Décembre 2013 ont signé le retour de l’ordre constitutionnel à Madagascar avec l’élection libre et Démocratiques du Premier Président de la quatrième république et de ces Députés ;

La reconnaissance de la communauté internationale de ces élections sonne le retour de Madagascar dans le concert des Nations et le retour des aides qui avaient étés suspendues ;

Ces aides vont contribuer à relever les grands défis qui s’imposent à notre pays et particulièrement au Nord de Madagascar


Ces défis pourront être relevés grâce à une politique ambitieuse d’investissements publics-privés et par une exploitation raisonnée et équitable de nos richesses nationales respectueuses des grands principes du Développement Durable et de accords internationaux en la matière.



L’objectif de NBSI est l’Observatoire Régional du Développement Economique


  • La génération d’une vision, en matière d’investissements stratégiques, pour les Parlementaires et pour la Population en général

  • La mobilisation générale de toutes les forces vives provinciales et Force de Proposition cohérente et réaliste pour la réalisation d’un programme pour la croissance

  • Le lobbying national (auprès des autorités nationales, des opérateurs nationaux) et international (Bailleurs de Fonds, Sociétés transnationales) en faveur de la croissance économique dans la province

  • La sécurisation des investissements dans le cadre d’un développement durable et de la responsabilité environnementale et sociétale des investisseurs

  • Le principe de développement durable

  • Les investissements qui seront autorisés sur le sol de la République de MADAGASCAR, particulièrement dans le Nord, devront répondre impérativement aux principes du « développement durable » tels qu’ils ont été définis à la conférence des Nations Unies sur l’environnement humain (Conférence de Stockholm de 1972) et aux différents sommets de la terre de Rio de Janeiro et de Johannesburg

  • A pour objet de fixer un cadre général guidant les investissements ainsi que les garanties et contreparties légitimes destinées à préserver les intérêts de l’Etat et des Populations des régions du Nord tant au niveau économique, social qu’environnemental



Son intervention consiste également à coordonner et s’assurer de :


  • La conception, qu’elle soit en cohérence avec la vision gouvernementale, puis la validation de bas en haut ; (bottom up) d’une vision qui doit rester dynamique

  • L’appropriation par tous de la même vision: par la population, les autorités,…

  • La transmission et lobbying national et international

  • Respect du principe de la Transcendance de la Technique sur la Politique;

  • La Capacité de suivi et de contrôle (collectivités,…) pour lequel elle dispose d’outils de contrôle et d’Indicateurs Objectivement Vérifiables :

  • Taux de réalisation des infrastructures identifiées et validées

  • Taux de croissance économique

  • Taux d’incidence de la pauvreté

  • PIB provincial

  • Création d’emplois

STRUCTURE DE NBSI





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MEMBRES DE NBSI

BUREAU CENTRAL

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Jean Max RAKOTOMAMONJY

Président d’Honneur,

Député Elu d’ANDAPA

Freddie MAHAZOASY Président

Député Elu de DIEGO


Jean-Pierre LAISOA

Vice Président,

Député Elu d’ANTALAHA


Abdou Ali MOHAMED

Secrétaire Général


Claude ANDREAS

Secrétaire Général Adjoint

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Marie CHAN TSUNG YING Trésorier Général

Chrysanthe J. BEMILAMINA

Trésorier

Général Adjoint

Bernard BELAIR

Conseiller

Joël MONGIN

Conseiller

ORGANE DE CONTROLE

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Didier VAN BIGNOOT

Michaëlla MANSARE


 

CONSEIL DES ELUS






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Jocelyne RAHELIHANTA

Député Elu ANTSIRANANA I

Hamed NASSER

Député Elu ANTSIRANANA II

Mohamed SEBANY

Député Elu AMBILOBE

Namiandrazana

François AROSY

Député Elu NOSY BE

Mahamodo SOULEMAN

Député Elu AMBANJA

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Norbert

MAMANGY

Député Elu SAMBAVA

Behavana

RAVELOARIVONJY

Député Elu SAMBAVA

ABDILLAH

Député Elu VOHEMAR








SECRETARIAT EXECUTIF

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Chaf ZITOUNI

Directeur Exécutif

Luc TORRIERO

Conseiller International



 

 

 

 

 

 

 

 


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